1577

        

No

Navires

Tge

Maître

Proprio

Armateur

Provenance

Destination
Retour

74

Le Nicollas


Guillaume DELABRECQUE, me

Guillaume DELABRECQUE


St-Valéry-en-

Caux

Banc T-Neuve

Pillé au retour

75

L'Aid

200 Tx

 

 

Company of Cathay

Londres d 31 mai

N-O Canada 17 jul île Résolution, d fin aoû

 

76

Le Gabriel

30 Tx

 

 

idem

idem

idem

 

77

Le Michael

30 Tx

 

 

idem

idem

idem

 

78

L’Espérance

 

Richard BARIL, cap

   

Honfleur

Terre-Neuve ou Canada

 

79

Le Sauveur

 

Nicolas ADVISSE, me

   

idem

idem

 

80

La Renommée

 

Jean POESSON, maître

   

idem

idem

 

81

Le Saint-Léonard

 

Silvestre COUILLARD, me

   

idem

idem

 

82

Le Nicolas

 

Michel COUILLARD, maître

   

idem

idem

 

83

Le Saulveur

 

Guillaume COUSIN, me

   

idem

idem

 

84

Le Charles

 


Le DOYEN, de FASTOUVILLE, de MORSENG,MILLET, BOURGEOT


idem

idem

 

85

La Madeleine

 

Jean GEFFROY, me

   

idem

idem

 

86

La Marie

 

Jean COUREL, me

   

idem

idem

 

87

La Lanterne

 

Valentin MAUSCHET, maître

   

idem

idem

 

88

Le Jean

 

Colin MORIN, me

   

idem

idem

 

89

L’Espérance

 

Jean LENEPVEU, me

   

idem

idem

 

90

La Grâce de Dieu

 

Jean du LONDEL, cap

   

idem

idem

 

91

La Marguerite

 

Guillaume ROQUE, me

   

idem

idem

 

92

La Catherine

 

Jean MORIN, maître

   

idem

idem

 

93

Le Mouton d’Or

 

Thomas MATART, me

   

idem

idem

 

No

Membres d’équipage et passagers

Observations diverses

Sources

74


Le 13 juillet 1577 reconnaissance de dettes par Guillaume DELABRECQUE, de Saint-Valéry-en-Caux maître du Nicollas, envers Gracye PAIX pour le rachat de son navire pillé au retour de la pêche à la morue sur le banc de Terre-Neuve. Tabellionage du Havre.

(Communications de Romain Labrecque)

75

Passagers départ :
- CALICHOUGH (un Inuit)


- IGNORTH (mot signifiant femme en Inuit)


- NUTIOK (mot signifiant enfant en Inuit)

La Compagny of Cathay est fondée après le premier voyage de FROBISHER et compte parmi ses principaux actionnaires la reine Élisabeth Ière qui souscrit 1000L. Départ le 31 mai du navire amiral Aid avec 100 marins, soldats et gentilshommes à la tête d'une flotte de trois navires. Le 19 juillet revendication anglaise du territoire et autres incidents avec les Inuit. Capture d'un homme, d'une femme et son enfant qui meurent peu de temps après en Angleterre. Départ à la fin août et on ramène 200 tonnes de minerai qu'on pensait à tort riche en or.

Web Civilisations

76

 

Un des trois navires de l'expédition de 1577 de FROBISHER.

Web Civilisations

77

 

idem

idem

78

   

NFCC, note II : 292

(Communications de Philippe Beaulieu)

79

   

idem

80

   

idem

81

   

idem

82

   

idem

83

   

idem

84

 

Les bourgeois du navire sont : Gilles Le DOYEN, chevalier sieur d’Ablon, Pierre de FASTOUVILLE, sieur de la Rue et de la Quièze, Louis de MORSENG, sieur de la Chevalerie, Jean MILLET, maître charpentier de navires, Robert BOURGEOT, etc.



idem

85

   

idem

86

   

idem

87

   

NFCC, note II : 292

(Communications de Philippe Beaulieu)

88

   

idem

89

   

idem

90

   

idem

91

   

idem

92

   

idem

93

 

Le maître du navire Thomas MATART est dit de Lendit sous Jumièges.

idem


1578




Les compagnies

        

   La fin de l'hégémonie espagnole sur terre et sur mer en 1588 et l'amitié de l'Angleterre avec l'avènement de la dynastie des Stuart catholiques au début du 17e siècle amènent les rois de France à souhaiter pour la grandeur de leur pays l'expansion de son empire colonial. À l'instar des autres puissantes européennes la France, sous le règne d'Henri IV, fonde ses premières compagnies pour coloniser ses nouveaux territoires. Ces compagnies privilégiées formées d'actionnaires (armateurs, marchands et financiers, plus tard de nobles aussi), qui fournissent le capital, s'unissent à l'état pour mettre en valeur les colonies. En Nouvelle-France elles avaient une obligation supplémentaire : le peuplement. Quoique autonomes les compagnies, administrées à partir de la métropole avec des agents sur place dans les colonies, sont soumises à une commission royale. Le gouverneur sous représentation des compagnies, nommé par le roi est son représentant et défend les intérêts de l'état. Jouissant de privilèges dont la propriété du sol qu'elles concèdent et du monopole du commerce, l'état se charge de la sécurité de la navigation. De plus elles possèdent des droits fiscaux (établir certaines taxes), seigneuriaux (construire les places fortes et administrer la justice) et politiques (entretenir les troupes et le clergé). Le roi conserve la propriété absolue du territoire et le droit de révocation des compagnies. En Nouvelle-France les compagnies s'engagent à attirer un certain nombre de colons chaque année, à les transporter, à les établir et à subvenir à leurs besoins pendant un certain temps.

      

    Ce système des compagnies a été plus ou moins un échec en Nouvelle-France tant par sa mauvaise application que par les circonstances. Ainsi parfois par manque de contrôle royal les compagnies ont négligé leurs obligations et chercher à s'enrichir. D'autrefois trop d'ingérence royale dans l'administration des compagnies leur ont enlevé toute liberté d'action. Ensuite les guerres, avec leurs saisies de navires et de leurs marchandises, ont amené de ruineuses pertes. L'hostilité des Indigènes les ont aussi empêché longtemps d'exploiter fructueusement les ressources locales et d'établir des colons. Somme toute aucune n'a vraiment enrichi ses actionnaires, ni rempli complètement ses obligations envers l'état. Plusieurs ont fait faillite appauvrissant à la fois l'état et les particuliers. Malgré son mauvais fonctionnement le système a été bon, car il a permis d'allier les activités de l'état et l'initiative des particuliers.

Commission d'Henri IV à Troïlus de La ROCHE de Mesgouez


    En juin 1578 le nouveau roi de France Henri IV octroie une commission à Troïlus de La ROCHE de Mesgouez, le nommant vice-roi et gouverneur des Terres-Neuves. Il équipe alors deux navires mais les Anglais s'en emparent et l'expédition est un échec. Il fera une autre tentative en 1584 qui sera aussi un échec et enfin une troisième en 1597.

*********

Sources : Canada-Québec, synthèse historique, pages 41-45. Lacoursière, Jacques et Vaugeois, Denis.


1578

No

Navires

Tge

Maître

Proprio

Armateur

Provenance

Destination

Retour

94

L'Aid

200 Tx

 

Le roi 

Company of Cathay

Londres d printemps

NO Canada île Résolution 1er jul

 

95

Le Thomas Allen

160 Tx

 

 

idem

idem

NO du Canada

Coulé à cause des glaces

96

Le Hopewell

160 Tx

 

 

idem

idem

NO du Canada

Relâche pour l’Angleterre

97

L'Ann Frances

130 Tx

 

 

idem

idem

NO Canada 1er jul île Résolution

 

98

Le Francis of Fowey

130 Tx

   

idem

idem

idem

 

99

Le Thomas of Ipswich

130 Tx

   

idem

idem

idem

 

100

Le Salomon of Weymouth

120 Tx

   

idem

idem

idem

 

101

L'Armonell of Exmouth

100 Tx

   

idem

idem

idem

 

102

Le Beare Leicester

100 Tx

   

idem

idem

idem

 

103

Le Barke Dennis

100 Tx

   

idem

idem

idem

 

104

L'Emanuel of Bridgwater

100 Tx

    idem

idem

idem

 

105

Le Mone of Fowey

100 Tx

   

idem

idem

idem

 

106

Le Judith

100 Tx

   

idem

idem

idem

 

107

Le Michael

30 Tx

   

idem

idem

idem

 

108

Le Gabriel

30 Tx

   

idem

idem

idem

 

109

« Navire de La Roche »

 

Troïlus de La ROCHE de Mesgouez

 

T. de LaROCHE de Mesgouez, Honorat de BUEIL et autres

France d jun

Terre-Neuve 

Pris par les Anglais

110

« Pinasse »

 

 

 

 

idem

idem

Échappée aux Anglais

111

La Madeleine

 

Jean GEFFROY, maître

   

Honfleur

Terre-Neuve ou Canada

 

112

La Romaine

 

Jean POISSON, maître

   

idem

idem

 

113

L’Esperit

60 Tx

Noël RIVES, me

   

idem

idem

 

114

L’Espérance

 

Richard BARIL, maître

   

idem

idem

 

115

La Pucelle

 

Jean AUBER, me

   

idem

idem

 

116

La Françoise

 

Guillaume COUSIN, me

   

idem

idem

 

117

L’Espérance

 

Jean NEPVEU, me

   

idem

idem

 

118

La Michelle

 

Michel CARON, me

   

idem

idem

 

119

La Marguerite

 

Guillaume ROQUES, me

   

idem

idem

 

120

Le Saint-Léonard

 

Nicolas VICQUELIN, me

   

idem

idem

 

121

La Marie

150 Tx

Jacques OUYN dit Portier, me

   

idem

idem

 
    

No

Membres d’équipage et passagers

Observations diverses

Sources

94

 

Flotte de 15 navires avec 400 hommes pour fonder la première colonie anglaise dans le Nouveau Monde et exploiter l'or de l'île de Baffin. Dispersée à cause de fortes tempêtes et de glaces de mer la flotte dérive un mois dans le détroit d'Hudson et parvient à se réunir à l'île de la comtesse de Warwick.

Web Civilisations

95

 

Un des 15 navires de la flotte de FROBISHER qui coule en raison des glaces.

idem

96

 

Un des 15 navires de l'expédition de 1578 de FROBISHER qui relâche pour l'Angleterre.

idem

97 à 108

 

Le reste de la flotte de l'expédition de 1578 de FROBISHER qui se réunit à l'île de la comtesse de Warwick après un mois de dérive dans le détroit de Hudson. La moitié des baraques préfabriquées se trouvant dans le navire coulé et la perte de vivres et surtout de bière considérée comme une denrée de nécessité explique la résolution du Conseil du 9 août de ne pas établir de colonie cette année-là.

idem

109

 

Juin 1578 le Breton Troïlus de LaROCHE de Mesgouez obtient du roi Henri IV une commission le nommant vice-roi et gouverneur des Terres- Neuves et équipe un navire et une pinasse, avec l'appui du vice-amiral de Bretagne, Honorat de BUEIL, et à la coopération d'armateurs, pour aller en Amérique. Le soupçonnant de sympathie à la cause des rebelles irlandais quatre navire anglais s'emparent de son navire probablement en juin.

Canada-Québec; Synthèse historique : 41


DBC, 1 : 432-433 in Web

Pionniers


LAROCHE in DBC en ligne

110

 

Un des deux navires, une pinasse, de l'expédition de LaROCHE qui réussit à s'échapper.

idem

111

   

NFCC, note II : 293

(Communications de Philippe Beaulieu)

112

   

idem

113

 

Le maître du navire Noël RIVES est dit de Vatteville.

idem

114

   

idem

115

   

idem

116

   

idem

117

 

Le maître du navire Jean NEPVEU est dit de Vatteville.

idem

118

 


idem

119

 

Le maître du navire Guillaume ROQUES est dit de Vatteville.

idem

120

   

idem

121

   

idem



Code de couleur des navires
marchands français royaux
cabotage Canada, Louisiane, Québec Acadie, Plaisance, Louisbourg
construits en Nouvelle-France anglais autres Européens
Antilles et autres îles en traite et/ou saisies prises anglaises ou autres
pêcheurs, Gaspé, Percé, Terre-Neuve Baie d’Hudson et/ou au nord corsaires, flibustiers et pirates
combats, captures et/ou mutineries avaries, échouages, naufrages et tempêtes maladies et/ou décès



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