Base de données Le Fureteur - Données fiables

« Le trente et unième jour d’octobre mil six cent quatre-vingt-quatorze ont été exhumés, sur le grand chemin proche le fief de Verdun, suivant et conformément à l’ordonnance de Monseigneur tenue que la date est ci-dessus, les os de Marie-Magdeleine Boursier, fille de deffunt Jean Boursier, laboureur, et de deffuncte Marthe Thibaudeau sa femme, laquelle fut noyée par les Iroquois le 5e août 1689. La dite fille, âgée de onze mois, ses os ayant été transportés et mis en dépôt en une des maisons de l’église du fort, où ils ont été, par nous, levés et portés dans l’église, et ensuite dans le cimetière, avec les os des autres défunts tués et massacrés par les Iroquois ledit jour et année que dessus. Cette inhumation a été faite avec toutes les cérémonies de l’Église, en présence de André Renaud et Jean Paré, qui ont signé avec nous, et avec concours du peuple. »

« Le trente et unième jour d’octobre mil six cent quatre-vingt-quatorze ont été exhumés, sur le grand chemin proche le fief de Verdun, suivant et conformément à l’ordonnance de Monseigneur tenue que la date est ci-dessus, les os de Marie-Magdeleine Boursier, fille de deffunt Jean Boursier, laboureur, et de deffuncte Marthe Thibaudeau sa femme, laquelle fut noyée par les Iroquois le 5e août 1689. La dite fille, âgée de onze mois, ses os ayant été transportés et mis en dépôt en une des maisons de l’église du fort, où ils ont été, par nous, levés et portés dans l’église, et ensuite dans le cimetière, avec les os des autres défunts tués et massacrés par les Iroquois ledit jour et année que dessus. Cette inhumation a été faite avec toutes les cérémonies de l’Église, en présence de André Renaud et Jean Paré, qui ont signé avec nous, et avec concours du peuple. »

« Le trente et unième jour d’octobre mil six cent quatre-vingt-quatorze ont été exhumés, sur le grand chemin proche le fief de Verdun, suivant et conformément à l’ordonnance de Monseigneur tenue que la date est ci-dessus, les os de Marie-Magdeleine Boursier, fille de deffunt Jean Boursier, laboureur, et de deffuncte Marthe Thibaudeau sa femme, laquelle fut noyée par les Iroquois le 5e août 1689. La dite fille, âgée de onze mois, ses os ayant été transportés et mis en dépôt en une des maisons de l’église du fort, où ils ont été, par nous, levés et portés dans l’église, et ensuite dans le cimetière, avec les os des autres défunts tués et massacrés par les Iroquois ledit jour et année que dessus. Cette inhumation a été faite avec toutes les cérémonies de l’Église, en présence de André Renaud et Jean Paré, qui ont signé avec nous, et avec concours du peuple. »